mercredi 3 juin 2015

Bioculture, finalistes du concours Passeport pour la franchise


Interview d'Adrien Gazeau et Fabien Rissel

Pouvez-vous nous présentez votre activité et ce qui vous différencie de vos concurrents ?

Je représente la société bioculture dont je suis le gérant depuis 7 ans, on fait de la livraison de panier de fruit et légumes bio, aujourd’hui on est très implanté sur Paris, on a un quasi-monopole des sociétés de conciergeries d’entreprise, ce qui est un point de supériorité conséquent puisque,aujourd’hui, c’est dur de rentrer dans les clients de ces conciergerie. Aussi nous livrons à peu près entreprises, Dassault, L’Oréal, Thalès, et j’en passe beaucoup d’autres. Nos autres points de supériorité, un développement d’un tissu de producteurs, tissu de confiance qui s’est sur cette année, un réseau local et national de producteur et on a des outils aujourd’hui qui nous permettent de fluidifier l’activité et surtout de la rendre rentable. Nos concurrents ont rencontrés beaucoup de problèmes de rentabilité. Quand on travaille le fruit et légume, la logistique, la livraison, la préparation, ce sont des points qui sont très très chaud à maîtriser et qu’aujourd’hui on maîtrise parfaitement.

Pourquoi souhaitez-vous devenir franchiseur et quels sont vos atouts pour atteindre cet objectif ?

On veut devenir franchiseur parce qu’on pense que notre structure à un bel avenir, on ne souhaite pas la développer en nom propre et en faire une société de 50 ou 100 personnes, ce n’est pas notre objectif, on préfère garder un modèle économique de petites structures de 5 à 7 salariés, ce qu’on a aujourd’hui avec des chiffres d’affaires raisonnables, tout en gardant le côté humain. Pour ça, le plus évident était de développé la franchise, on va pouvoir apporter comme on le disait tout à l’heure, de nouveaux outils à ces franchisés, des outils logistiques, des outils réseaux, une centrale d’approvisionnement, un site internet et un backoffice ultra développé permettant une gestion comptable du service client et une gestion quotidienne très fluidifiée.

Quelle a été votre réaction quand vous avez su que vous étiez finaliste de Passeport pour la Franchise ?

Quand j’ai vu le mail, j’ai cligné des yeux, j’avais oublié, ça faisait 3 semaines que j’avais envoyé le dossier et puis je me disais, ça fera son chemin, ça ira où ça devra aller. Et quand j’ai vu le mail j’étais surpris, je n’y croyais presque pas et je suis allée voir timidement Adrien derrière son bureau, en lui disant « Adrien, je crois ça a plutôt bien marché, du coup on est sélectionné ». Tous les deux on savait que c’était à la fois de la joie et à la fois de la timidité, je pense qu’on l’avait fait un peu comme ça, et avec sérieux, mais franchement un étonnement une surprise agréable. Je ne peux pas faire de bon de joie aujourd’hui parce que ça n’est pas ce qui s’est passé. On était vraiment très très heureux de cette nouvelle.

Votre participation à Passeport pour la Franchise vous aura-t-elle aidée dans votre démarche pour devenir franchiseur ?

Déjà on a participé parce qu’on aimerait gagner, mais c’est vrai que ça nous a beaucoup aidé, on s’est posé, même si on a déjà commencé à se poser des questions sur la franchise parce que moi j’ai intégré la société dans cette optique là, pour travailler sur la franchise, donc on a dû se poser. Mais là ça nous a permis vraiment de faire un petit bilan de ce qui s’était passé, ce qu’on avait déjà travaillé, les points sur lesquels il fallait qu’on travaille encore, pour améliorer, pour pouvoir candidater et présenter ça au jury. Donc vraiment pouvoir faire un point sur le développement franchise, les outils qu’on avait déjà en place, notre concept, comment fallait qu’on le présente, et vraiment rendre ça de manière commerciale, présenter ça de manière pédagogue pour pouvoir soulever les foules et convaincre un jury de nous faire confiance.